Le scandale de l’achat par le gouvernement fédéral de plus de 30 000 pilules de Viagra et de prothèses péniennes pour l’armée brésilienne, révélé lundi (11), « fait honte au plus grand nombre au pouvoir d’extrême droite de Jair Bolsonaro », pointe le journal français Le Monde ce vendredi (15).
Le scandale de l’achat par le gouvernement fédéral de plus de 30 000 pilules de Viagra et de prothèses péniennes pour l’armée brésilienne, révélé lundi (11), « fait honte au plus grand nombre au pouvoir d’extrême droite de Jair Bolsonaro », pointe le journal français Le Monde ce vendredi (15).
Le quotidien note que les montants ne sont « pas encore clairs, mais pourraient s’élever à des dizaines de milliers d’euros », de quoi enflammer les réseaux sociaux du pays. Le monde rapporte que les internautes ont critiqué, non sans ironie, que l’affaire pointe vers « une république bananière dirigée par des soldats nostalgiques de la dure dictature ».
D’autres se sont indignés que le gouvernement n’ait pas hésité à commander du Viagra, « mais ait bloqué pendant des mois l’achat de vaccins contre le Covid-19 ».
Des milliers de prothèses péniennes commandées par les forces armées au Brésil après le Viagra, lit le titre d’un rapport de l’agence AFP pas de site 20 minutes† Le gouvernement peine à justifier l’achat et « personne n’a cru » à l’excuse que les pilules étaient destinées à traiter les cas d’hypertension artérielle pulmonaire, souligne-t-il. Le monde†
La supposée virilité est l’arme politique de Bolsonaro.
Bolsonaro, quant à lui, tente de minimiser l’affaire en disant que « ça n’a pas d’importance du tout ». « Fièrement viril, le président du Brésil a fait de la défense de la masculinité l’une de ses principales armes », indique le journal français, notant que le président « aime se présenter comme ‘implacable' » malgré le quotidien tumultueux du Planalto.
Le scandale est relaté dans la presse française depuis mercredi (13). Le Figaro a rapporté que Bolsonaro a également noté que le nombre de pilules de Viagra est « insignifiant » car elles sont destinées à « trois armées ». Le président en a également profité pour critiquer la presse qui, selon lui, « ne sait pas de quoi il parle ».